vendredi 10 mai 2019

NATHALIE LOISEAU RECONNAÎT DES "MALADRESSES" DANS SA CAMPAGNE

« Je ne suis pas une vieille bête de la politique, et quelque part, je le revendique aussi. Je n'ai pas envie de devenir un robot, je n'ai pas envie qu'on serve aux Français des phrases toutes formatées, des formules, des 'punchlines'. » – Nathalie Loiseau (Lu ici)

--> « Vieille bête » ? C’est quoi au juste, une vieille bête ?
Les définitions rendent compte de l’adjectif : vieille bête – signifiant alors idiot, niais, périmé ou dépassé. Quant à la bête, elle vient redoubler l’adjectif avec la connotation injurieuse d’abruti ; le dictionnaire de synonymes propose : ganache, dinosaure, dinde, australopithèque. 
Bref : nous sommes dans le contexte actuel avec des petits jeunes bombardés têtes de listes électorales, et qui commettent bourdes sur bourdes – ce  qui ne les empêche pas de diffuser des fakenews comme s’il en pleuvait – et qui nous disent dans un sourire désarmant : « Moi ? Il y a 6 mois je ne savais même pas ce qu’il y a dans la fonction pour la quelle je candidate aujourd’hui. Alors, vous comprenez… »
On l’a compris, les maladresses ne sont rien qu’un brevet d’authenticité politique. Les vieilles bêtes sont opportunistes, elles ne pensent qu’à se faire élire pour se faire en suite ré-élire. Par contre les jeunes (« bêtes » ?) sont patauds, maladroits, mais en même temps ils ont dans leur besace des tonnes de brevets d’efficacité, de compétence, etc. 
Donc, je récapitule : d’un côté, l’efficacité ; de l’autre : la politique.
Ça ne serait pas du populisme ça ?

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