jeudi 16 mai 2019

FRÉDÉRIC PÉCHIER, L’ANESTHÉSISTE DE BESANÇON, SUSPECTÉ D’AVOIR EMPOISONNÉ UNE CINQUANTAINE DE PATIENTS

Des doses de potassium et d’anesthésiques auraient été administrées volontairement à des patients qui ont fait un arrêt cardiaque à la suite d’une intervention chirurgicale souvent sans risque notable.
Les enquêteurs soupçonnent l’anesthésiste d’avoir sciemment modifié les poches d’injection de confrères afin de provoquer des incidents opératoires pour exercer ensuite ses talents de réanimateur. (Lu ici)

On dit ces jours-ci que l’anesthésiste de Besançon s’est comporté comme un pompier pyromane. C’est vrai mais partiellement ; car il n’a pas agi dans l’espoir de voir mourir ses patients, mais bien de les sauver en les réanimant, prouvant par là sa qualité d’excellent médecin. C’est vrai que connaissant et le risque avant même qu’il se déclare et la nature du produit responsable (et donc celle des médicaments à injecter), il avait plus d’une longueur d’avance sur les confrères. (1)
On frémit à la pensée qu’on puisse infliger la mort à des hommes et à des femmes – voire même à des enfants – rien que pour se faire admirer. On se dit que bien des gens seraient alors prêts à commettre des délits, voire même des crimes, pour grimper dans la hiérarchie ou pour être bien vus dans l’entreprise. Comme de pousser un collègue et rival dans l’escalier pour avoir tous ses clients ; ou pour lancer une campagne de dénigrement contre lui sur les réseaux sociaux. Mais de là à commettre des assassinats ! Toutefois il faut écouter les spécialistes des serial-murders : la donnée invariante dans la personnalité de ces criminels, c’est l’absence totale d’empathie. Ils sont de ce fait insensibles et inaccessibles aux remords et à la mauvaise conscience.
Peut-être y a-t-il de nombreuses personnes comme ces gens-là, ignorant tout affect à l’égard des autres, mais qu’on ignore parce qu’elles n’ont pas commis de tels actes.
Mais peut-être ont elles quand même commis des agissements sous la même impulsion ?
--> La « sal… (ou le sal…) » qui vous a plaqué.e récemment : est-ce qu’il.elle a eu mauvaise conscience ?
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(1) Il est vrai que le dossier tel que dévoilé hier par le procureur général est plus complexe : l’anesthésiste aurait aussi empoisonné les patients de ses confrères en raison des différends qu’il aurait eus avec eux.

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