samedi 11 mai 2019

GLYPHOSATE: MONSANTO A FICHÉ (EN SECRET) DES CENTAINES DE PERSONNALITÉS POUR SON LOBBYING

Big Brother – (Monsanto a fiché illégalement) des centaines de personnalités (…), sans leur consentement, et classées en fonction de leur soutien au glyphosate. Lu ici

On se rappelle que Big Brother est un dictateur dans le roman de "science fiction" de Georges Orwell ; il est sensé avoir inventé un système de surveillance des citoyens via des caméras et des écrans afin de dépister les opposants et de les éradiquer. Ecrit en 1947, on évoque de nos jours ce personnage à chaque fois que les « progrès du numérique » rendent plus facile cette surveillance et l’intrusion dans la vie privée.
À l’époque de Georges Orwell, ces systèmes de surveillance étaient si difficiles à mettre en place que seul un pouvoir hautement centralisé en était capable. Oui, mais voilà ce qu’on découvre à présent : aujourd’hui c’est devenu tellement facile que n’importe qui peut y parvenir, Monsanto, l’agence d’assurance, le croque-mort auprès du quel vous avez souscrit un contrat obsèques … où votre voisin qui peut vous espionner avec son drone acheté sur Amazone®

Les Big Brothers d’aujourd’hui ne sont pas dans les palais du pouvoir mais dans les buildings de l’industrie et de la finance. Ils n’ont pas besoin de caméras ni d’écrans : ils les remplacent par les « big data » ; quant aux images, ils n’ont qu’à se baisser pour en ramasser à profusion : elles trainent dans les réseaux sociaux où elles ont été déposées par nous-mêmes. Nous sommes tellement confiants dans nos démocraties qu’il ne nous viendrait pas à l’idée que tout cela puisse mener à un fichage malveillant ! D’ailleurs si fichage il y avait, on le croirait destiné à stimuler nos achats, puisqu’on imagine n’être considérés que comme des consommateurs, des cartes bancaires sur pattes – où serait le problème ?
Le problème, c’est que même en dehors des palais du Pouvoir, ceux qui dirigent des empires industriels dans leur palais de verre et d’acier ont eux aussi l’intention de nous utiliser comme on utilise des esclaves : pour faire encore plus de profit. Et pour cela, pas besoins de nous fliquer : nos « données » suffisent.
Qu’est-ce que sont ces données ? Je ne sais pas, sauf qu’on les a données.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire