Sur les dizaines de parcs de Reims, presque aucun n’a de WC. À ce jour, rien n’est prévu non plus sur les futures Promenades. À croire que les Rémois ne vont jamais aux toilettes ! (Lu ici)
Alors, bien sûr on va ironiser sur cette « information » venue du journal local, l’Union de Reims : « Voilà bien ces feuilles de chou, dira-t-on, qui n’ont même plus assez d’histoires de chiens écrasés à raconter, et qui vont enquêter sur les pipi-rooms ! »
Oui, c’est vrai – quoique les élections municipales commencent à remuer l’opinion, et que ces problèmes de latrines soient des détails qui ne passent pas inaperçus des électeurs rémois.
Et puis, disons-le : le confort des gens passe aussi par la satisfaction du besoin de miction, et que, si on n’en parle pas, ça n’empêche pas d’occuper une place non négligeable dans l’existence. Demandez aux messieurs qui ont une prostate étrangleuse qu’est-ce qui se passe quand ils ont « besoin » ? Et aux dames qui ont leurs ragnagnas et qui voudraient bien se refaire une fraîcheur ? Bien sûr, au sortir de la saison des gastro, je n’ai pas besoin d’évoquer la « courante », si bien nommée…
Tout cela, tout ce qu’on ne dit pas parce que ce serait honteux, c’est pourtant très important et peut-être dans certaines existences c’est ce qu’il y a de plus important.
Non ? Vous ne me croyez pas ? Ça mériterait une plus ample enquête ? Alors, demandez à votre journal-local-favori de la faire.
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