mardi 21 mai 2019

L'AVOCAT DES PARENTS DE VINCENT LAMBERT SALUE UNE "REMONTADA" APRÈS LA DÉCISION ORDONNANT LA REPRISE DES SOINS

La cour d'appel de Paris a demandé la reprise de l'alimentation et de l'hydratation de Vincent Lambert, ordonnant ainsi à l'Etat de faire respecter les mesures provisoires demandées par le Comité international des droits des personnes handicapées (CIDPH). Cette décision a été vivement saluée par Jean Paillot, avocat des parents de Vincent Lambert, qui a même évoqué "une remontada" (lu ici)

Nombreux sont ceux qui ont été choqués par ce vocabulaire, issu des reportages sportifs. La mise en sédation profonde de Vincent Lambert n’était pas à leurs yeux une question de gain ou de perte dans un match engagé avec la justice française, mais la recherche de la situation la mieux conforme avec les principes de l’humanité. 
Telle quelle, cette déclaration dans le feu de la surprise n’est choquant que dans la mesure où elle révèle ce qu’on cache bien d’habitude : le caractère de plaisir et de frustration mis en jeu par les combats en principe engagés à des niveaux beaucoup plus fondamentaux. Que nous importe que maitre Paillot (l’avocat de la mère de Vincent Lambert) soit heureux ou pas de la décision prise par la Cour d’appel de Paris ? Ce que nous voulons, c’est que la situation de Vincent soit la mieux appropriée avec la situation humaine qui doit prévaloir pour lui.

- Il y a aussi une autre façon de percevoir cette exclamation : la considérer comme conforme à ce que les présentateurs d’informations qui peinent à passionner leurs auditeurs 24 heures sur 24 trouvent pour stimuler leur intérêt. Comme nous vivons dans une ambiance où tout se résume par des émotions alors ils « exportent » celles des sports vers des situations sans rapport avec elles. Combien de fois avons nous entendu qu’un opposant à tel ministre l’avait sévèrement « taclé » ? 

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