Voilà Léo qui veut réhabiliter la drague de rue et transformer des garçons ordinaires en «choppeurs de gonzesses». Et puis Julien Rochedy admirateur d’auteurs romantiques, nostalgique du temps des chevaliers : «Le passé a quelques leçons à nous donner, même si je ne veux évidemment pas revenir au Moyen Age.»
Du dragueur au chevalier servant, l’idée reste la même : la différence des sexes implique aussi la hiérarchie des sexes.
Lu ici – A noter que de nos jours on ne brûle plus les sorcières, on se contente de brûler leur photo.
Cet article date un peu (2 juin) mais on voudra bien m’accorder que quelques jours de plus ou de moins ne font rien à l’affaire : les modèles de domination masculine restent les mêmes qu’ils aient 1 siècle ou bien 8, dans tous les cas il s’agit d’opposer les hommes aux femmes et de trouver que ce qui manque à ces dernières c’est la virilité, la force et la détermination à imposer leurs choix. C’est d’ailleurs ce qui est mis en cause par la pratique du foot par les femmes : voilà qu’elles vont sur les pratiques masculines, sans souci de mettre un atome de féminité dans leur sport, et que même les supportrices ( ?) ressemblent à s’y méprendre aux amateurs de foot masculins (1).
J’en conclu que le « genre » est bien quelque chose d’acquis et non d’inné : si les femmes ont envie de se comporter comme des hommes, elles le font. Raison de plus pour les remercier quand elles s’ingénient à incarner la mère attentive, la nourrice intarissable, la gentille copine … et « la fille moyenne qui fait quand même bander » ?
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(1) Il y a quelques jours, croisant un groupe de supportrices néerlandaises en marge de la rencontre Pays-Bas/Canada, j’ai entendu l’une d’entre elle éructer bruyamment.
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