mardi 11 juin 2019

« LES COFFRES-FORTS NE SUIVENT PAS LES CERCUEILS. » DÉCLARE PATRICK BALKANY.

- « Les coffres-forts ne suivent pas les cercueils. L’argent, il faut s’en servir pour faire plaisir aux enfants, aux amis. C’est pas une fin en soi»
- « Ce que je regrette le plus, c’est ma manie de vouloir toujours faire plaisir », renchérit le tribun.
- « Quand un homme politique s’arrête, il meurt » déclare encore Patrick Balkany (Lire ici)

--> Qu’on se rassure : monsieur Balkany n’est pas prêt de mourir, car il n’est pas prêt de s’arrêter – du moins de faire des formules frappées au coin du cynisme pour transformer ses délits en gestes positifs.
Sa défense il l’assume complètement au point qu’on n’entend pratiquement plus ses défenseurs, du moins ont-ils moins d’impact que lui-même dans les médias (Rappelons quand même que maitre Dupont-Moretti est sur l’affaire). 
Car c’est là la « méthode Balkany » : non pas nier les faits qui lui sont reprochés, mais en transformer la signification, plaider sa bonne foi et sa bonne intention, au lieu de se lancer dans des dénégations ridicules.
Imaginons : « J’ai en effet étranglé mon épouse. Mais elle me dominait et m’humiliait depuis si longtemps, voyez-vous monsieur le Juge. Le jour où elle m’a dit que je n’étais qu’une pauvre cloche et qu’elle allait me quitter, je me suis senti comme un petit enfant abandonné par sa mère. J’ai serré le cou de ma femme comme je serrais mon Doudou contre moi, pour ne pas qu’il m’échappe… et me voilà ici, monsieur le Juge, comme un pauvre petit abandonné »
Oui, la meilleure défense ne consiste pas – sauf exception – à nier des faits, mais à montrer qu’ils ne sont rien sortis de leur contexte, que leur signification seule doit être prise en considération, et que pour accéder à elle il faut savoir sentir l’ambiance, l’intention et la façon dont les victimes les ont vécus. 
D’ailleurs, où sont-elles les victimes de monsieur Balkany ? Où sont les administrés qui se lèvent contre lui et protestent comme des citoyens bafoués ? Les habitants de Levallois-Perret l’ont dit et répété : ils sont prêt à réélire monsieur Balkany l’an prochain, au cri de : « Libérez monsieur Balkany et rendez-nous notre maire ! »

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