"Il faut que nos idées, qui sont les idées de droite, qui correspondent à une certaine frange de la population, qui correspondent aussi à une histoire politique, continuent d'exister et continuent de faire rempart au Rassemblement national", explique Jean-Carles Grelier (Lu ici)
"Nous affirmons que le centre-droit et la droite pro-européenne, libérale, humaniste et écologiste n'ont pas disparu » : comprenez que tout ceci a simplement changé d’adresse, et que c’est du côté du macronisme qu’il faut chercher tout cela.
L’important ce ne sont pas les structures mais les idées qui s’y trouvent.
Tenez, moi qui suis un citoyen rémois, est-ce que ça a de l’importance que monsieur Arnaud Robinet, maire LR de la ville se soit « rallié » à la liste Wauquiez pour les européennes, après avoir flirté avec celle de Nathalie Loiseau ? Si jamais je vote pour lui, ce sera en fonction de ses idées et des possibilités qu’il aura de les porter.
Soit. Reste que la politique c’est aussi une affaire de réseaux – certains diraient de copinage – et que les idées ne sont que des supports ayant pour but d’attirer les soutiens fournissant du pouvoir. Car, les sceptiques diront : « Oui, qu’importe l’adresse à la quelle on peut trouver ces gens-là : ce qui compte c’est la puissance dont ils disposent »
- Laurent Wauquiez : combien de divisions ?
(Attention ! Il faut comprendre « divisions blindées » pas « divisions politiques » !)
N.B. Ce billet a été rédigé juste avant que ne tombe la nouvelle de la démission (pardon : du « retrait ») de Laurent Wauquiez de la présidence de LR. Je le maintiens néanmoins, car la question finale reste d’une manière générale une véritable et constatant interrogation en politique.
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