Monseigneur Aupetit a célébré à Notre-Dame de Paris une première messe, alors que la structure de la cathédrale n'est pas encore consolidée. Selon le ministre de la Culture, Franck Riester, il y a danger : la voûte de Notre-Dame peut toujours s'écrouler.
Monseigneur Aupetit, archevêque de Paris
Alors qu’on s’indignait il y a peu de la profanation commise par les gens d’Eglise qui ont abusé sexuellement les religieuses en leur faisant croire que c’était là une façon de communier avec le Seigneur, voilà que le profane fait de nouveau irruption dans la célébration de la messe avec ces casques de chantier. C’est certes beaucoup moins grave, mais on est quand même en droit de demander où est donc passée la mitre de l’Archevêque ? Faut-il donc que celui-ci soit comparable au maçon ou au couvreur ? Qu’est-ce donc qu’une messe si les symboles sacerdotaux ne sont plus là ?
On se doute bien que ces hypothèses ne tiennent pas un seul instant sinon monseigneur Aupetit n’aurait pas consenti à se montrer ainsi coiffé.
En réalité, si nous lisons attentivement l’information, nous découvrons la mise en garde du ministre de la Culture : « Il y a danger : la voûte de Notre-Dame peut toujours s'écrouler. » Et que voyons-nous ? Monseigneur Aupetit avec ce casque dérisoire sur la tête ! On comprend qu’il s’en remet à Dieu pour le protéger et que le casque n’est là que pour avoir la paix avec le service de sécurité. Oui, quel acte de foi plus grand que de se confier à Dieu pour protéger sa vie ? Tellement que l’on peut supposer que cette messe, outre le rôle de rappel de la nature spirituelle de l’édifice, est aussi là pour permettre à Dieu de manifester sa puissance salvifique.
Du coup on se demande pourquoi on paye si cher pour consolider le bâtiment, si Dieu a déjà choisi de le protéger ? Car la grâce divine est gratuite, dans tous les sens du terme.
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