mercredi 16 octobre 2019

AURÉLIEN TACHÉ : « JULIEN ODOUL RÉCUPÈRE LES MOTS DE JEAN-MICHEL BLANQUER »

Suite aux déclarations de Julien Odoul (voir ici), Aurélien Taché déclare : « Je regrette d'entendre Jean-Michel Blanquer dire que la loi protège le droit de ces accompagnatrices à participer aux sorties scolaires – comme l'a rappelé plusieurs fois la justice – et, dans le même temps, dire qu'elles feraient mieux d'enlever le voile. Cela revient à dire que, finalement, il ne faudrait peut-être pas respecter la loi. » (1)

Là dessus chacun se lamente devant le laxisme ou la confusion attribuée au gouvernement.
Et pourtant ce n’est pas si compliqué : on peut et respecter la loi et regretter qu’elle ne soit pas différente : c’est ce que dit J-M Blanquer en toute simplicité. Chacun a le droit de militer pour le remplacement de la loi, tout en la respectant scrupuleusement comme il y est tenu. De telles subtilités ne devraient pas surprendre en démocratie, sauf à s’en servir pour décrypter l’engagement réel du ministre en question et de lui faire un procès en islamophobie – ce que nous n’avons pas observé.
Reste que chacun a en effet le droit de critiquer les lois, et même de réclamer leur abrogation : la liberté de la pensée et de son expression, quand elle ne s’accompagne pas de l’appel à la sédition sont totales et nul ne peut y contredire.
Reste quand même que cet épisode a mis aussi en lumière l’extraordinaire confusion qui règne dans les esprits dès qu’il s’agit de l’islam et des coutumes que respectent les musulmans. Veulent-ils que les femmes soient voilées pour respecter une coutume ancestrale et qui ne concerne que leur rapport à Allah ? Ou bien cela leur permet-il de les encager pour qu’elles n’affolent pas des cerveaux dérangés par la vision d’une mèche de cheveux ?
Au moyen-âge on prétendait que les mahométans refusaient de manger du porc, mais qu’en revanche ils mangeaient de la chair humaine. – Mais quoi ? C’était le Moyen-âge !
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(1) Le premier Ministre a toutefois rappelé la réalité : « L'accompagnant scolaire est un collaborateur occasionnel du service public. Dans le droit actuel, il n'est pas tenu au principe de neutralité. »

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