samedi 5 octobre 2019

CONVENTION CITOYENNE POUR LE CLIMAT : EMMANUEL MACRON PRÔNE UNE « ÉCOLOGIE DU QUOTIDIEN »

- Nous voici revenus au débat sur l’action du gouvernement en rapport avec l’écologie : ainsi le veut l’actualité.
« Alors que les 150 citoyens tirés au sort planchent à partir de vendredi sur des propositions pour lutter contre le réchauffement climatique, le président souhaite recentrer le débat sur le « quotidien ». Au Conseil économique social et environnemental (CESE), la convention citoyenne pour le climat. La question qui préside à cette convention
- Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici à 2030, dans un esprit de justice sociale ? » (Lu ici)

« Réduire les émissions de gaz et rester dans la justice sociale ? » L’auteur de l’article précise que la question implique la justice sociale comme un « en même temps » imposé par les Gilets-jaunes : si cette formule suppose qu’on fait aller ensemble deux choses, qui n’ont rien à voir – ou même qui s’excluent mutuellement – alors elle fait suppose une opinion que nous devons examiner.
Car pourquoi imaginer que cette réduction des gaz soit incompatible avec la justice sociale ? Parce que seuls les plus riches pourraient supporter les mesures impliquées par une telle orientation ? Que les pauvres soient  condamnés à respirer un air malsain et à la malbouffe, parce que ça coute moins cher ? Dans ce cas on n’a plus qu’à se préparer à une température saharienne à Paris, parce qu’il y a beaucoup de pauvres de par le monde et que si on n’y arrive pas en France, on imagine que ça ne marchera pas non plus au Venezuela ou au Bengladesh…En tout cas, on comprend que l’écologie repose désormais sur une technologie au lieu de viser le retour à un équilibre fourni par la nature. C’est ainsi que le travail agricole serait l’objet de toute sorte de corrections très compliquées destinées à rétablir la production, alors que les adeptes de la permaculture  le réalisent simplement en permettant à la nature de faire ce travail toute seule. Il est vrai que ça prend 7 ans pendant les quels il faut se mettre la ceinture. Et, là aussi, si on conçoit que les riches puissent le faire, on imagine que les pauvres seront morts de faim bien avant.  

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