Il était initialement prévu à l'été 2019, mais a dû être repoussé en raison de problèmes avec le nouveau moteur GE9X, fabriqué par General Electric, et de difficultés avec les ailes et la validation des logiciels. L'avion a aussi rencontré des problèmes importants lors d'essais de pressurisation. Lu ici
Les ailes, les moteurs et la pressurisation défaillants : on aurait plus vite fait de signaler les points conformes au cahier des charges. Mais surtout comment se fait-il qu’il faille à ce point modifier les plans initiaux qui ont tous, on peut le croire, été testés sur ordinateurs avant d’être fabriqués ?
Oui, mais si ça se trouve tous ces défauts ont été finalement décelés par les programmes informatiques, de sorte que la machine est sortie vainqueur dès lors que le vol d’hier s’est déroulé sans encombre. On se rappelle peut-être le premier vol de l’A 380, avion géant qui lors de son premier décollage était donné comme parfaitement sûr en raison des tests numériques réalisés avant son premier décollage – de sorte que les réalisations en vol effectifs étaient de simples vérifications, pour voir si d’aventure on ne se serait pas trompé dans les paramètres, ce qui ne peut pas arriver, du moins si les ingénieurs ont été compétents, ce qu’ils doivent être compte tenu de leurs salaires mirobolants qui leur sont versés à juste titre à condition que l’entreprise soit bien managée.
Bref, compte tenu de ces conditions managériales, tout ne peut que bien se passer.
Toutefois, suite à des déboires enregistrés avec le 737-Max, on a constaté que les programmes de tests auraient dû inclure les erreurs humaines, ce qui n’a pas été fait. Or on a inventé des programmes capables de modifier leurs paramètres en fonction des usages humains qui en est fait – on a même inventé un terme tout exprès pour désigner cette capacité c’est le deep learning.
Espérons que le programme de développement du 777X a intégré cette capacité.
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