"Pour moi, à l'époque, je ne commettais pas d'agressions sexuelles, mais des câlins. Je me trompais. Ce qui me l'a fait comprendre, ce sont les accusations des victimes", a expliqué le prévenu. Et de pointer la responsabilité de l'Église. "On m'a dit : « tu es un malade » (...) On aurait dû m'aider... On m'a laissé devenir prêtre", constate l'ancien prêtre. (Lu ici)
Comment croire qu’une telle erreur ait pu s’imposer dans un esprit pourtant bien ordonné et organisé ? Et puis aussi, comment les souffrances des victimes ont-elles pu passer inaperçues de celui-là même qui les commettait ? A moins que, comme les odieux machos forceurs de femmes « mal-baisées », il n'ait pensé que de toute façon « ça leur fait du bien » ?
- Dégoutant, passons à autre chose. Oui, venons-en à l’Église coupable d’avoir fermé les yeux devant l’évidence de cette pathologie présente déjà chez ce jeune séminariste pas encore ordonné. Car bien sûr au séminaire déjà il devait déjà avoir des gestes homosexuels, on devait le savoir et on a dû se dire « Bah… encore un qui va fricoter avec jeunes curés de la paroisse et puis ça lui passera. Ça vaut en tout cas mieux que de mettre en cloque une de ses paroissiennes. »
A moins qu’on lui ait dit : « Jeune homme, tu es homo ? Tu as même des envies pédophiles ? Tu as frappé à la bonne porte. Reste et tu seras bien avec nous, on te fournira des jeunes et croquants petits garçons de chœur, tu n’auras rien à craindre de leurs parents qui grenouillent dans les bénitiers et bien sûr nous fermerons les yeux sur tes agissements. Soit seulement un bon prêtre, autoritaire en prêche et rayonnant de spiritualité dans l’Église, et super sympa le reste du temps. »
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