Ce report n'est pas dû à un « nouveau problème », mais aux risques attachés à la procédure d'approbation par les autorités de l'aviation civile et de possibles nouveaux développements dans cette crise, a expliqué un peu plus tard Boeing. « C'est aussi à cause de l'examen rigoureux que les autorités de l'aviation civile appliquent, et avec raison, à chaque étape de l’inspection » de l'avion, a souligné le constructeur aéronautique. (Lu ici)
Lorsqu’on lit cette information, la première réflexion qui vient à l’esprit est : « Que n’a-t-on utilisé autant de temps et de précaution lors de l’inspection pour la certification initiale ? » Car si cela avait été le cas, on aurait peut-être détecté le défaut lié à la mise en service du logiciel de l’avion ; on peut d’ailleurs lire ici que lors de cet examen, l’avion avait été « inspecté partiellement ».
En réalité certaines pannes dans les avions d’aujourd’hui sont liées non à des avaries mécaniques, mais à des incompréhensions humaines. Un peu comme avec le crash de l’airbus Rio-Paris en 2009 où le pilote qui était confronté à la panne dûe au givrage des sondes Pitot (voir ici), a pris des décisions incompréhensibles traduisant sa méconnaissance de la signification exacte des alertes qui retentissaient dans le cockpit.
On est alors dans la même situation qu’un automobiliste qui conduirait une nouvelle voiture sans avoir exploré toutes les informations apparaissant sur le tableau de bord – sauf qu’à 130 à l’heure sur l’autoroute la situation est un peu moins périlleuse qu’à bord d’un avion volant à 1000 km heure.
Occasion d’évoquer cette citation de l’auteur de la BD Dilbert :
« Dans quelques années, les avions seront pilotés par un commandant et un chien. Le travail du chien sera de surveiller les boutons pour que le pilote ne touche à rien. » - Scott Adams
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