mercredi 22 janvier 2020

Emmanuel Macron à nouveau menacé : cet appel téléphonique glaçant reçu à l’Elysée

Vendredi 17 janvier, l'Elysée a reçu un appel téléphonique glaçant : un habitant du Puy-de-Dôme assurait avoir été "envoûté" par Emmanuel Macron et menaçait de "le kidnapper" et "le torturer". Immédiatement, le parquet de Clermont-Ferrand a été informé de la situation et la police est alors partie à la recherche du suspect. En vain.
Le lendemain matin, l'homme a récidivé, appelant le commissariat local pour répéter "son funeste projet", toujours selon La Montagne. Le suspect, un Congolais de 40 ans, a été arrêté dans un foyer où il résidait. Tenant des propos "confus", il a été hospitalisé d’office en psychiatrie. (Gala politique) Lu ici.
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Nouvelle ridicule puisqu’on nous présente comme étant glacé d’horreur le service de sécurité de l’Élysée suite à cet appel émanent d’un pauvre malade qui passe ainsi son temps du fond de son Ehpad. Pourquoi la relayer, sinon pour montrer que la magazine Gala reste ce qu’il est même quand on y ajoute l’épithète « Politique » ?
- S’agit-il de stigmatiser l’usage de l’adjectif « glaçant » cet autre épithète dont l’abus ne fait que souligner la pauvreté sémantique des journalistes qui rédigent de tels articles ? 
--> Non, bien sûr, même si ce n’est pas l’envie qui en manque. Mais plutôt pour montrer comment la presse (en ligne ou non) agit de nos jours pour combler le déficit d’information. Toujours plus de canaux pour diffuser de l’information, et donc toujours plus de concurrence entre chaines pour capter l’attention des auditeur – ce qui impose toujours plus de besoins pour obtenir des annonces plus choquantes – et simultanément pas plus de nouvelles bien croustillantes à diffuser. D’où ces nouvelles bien rances qu’on monte en épingle faute d’avoir mieux à se mettre sous la dent.
Mais quoi de neuf ? On plaisantait autrefois les journaux qui avaient des rubriques « Chiens écrasés » pour montrer que même quand on n’a plus rien à dire on doit dire quand même ! Hé bien c’est pareil aujourd’hui, sauf qu’on a le cuir plus épais et qu’il faut nous taper plus fort dessus pour qu’on ressente enfin quelque chose.
Par exemple : réchauffement climatique : bientôt des millions de réfugiés climatiques sur les régions tempérées.
- Un peu plus glaçante, l’info, s’il vous plait monsieur le journaliste !

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