jeudi 9 janvier 2020

Le boxeur de Massy soupçonné d’avoir frappé sa conjointe.

Interpellé ce mercredi à Lardy (Essonne), Christophe Dettinger, célèbre pour avoir boxé des gendarmes en marge d’une manifestation des Gilets jaunes, est soupçonné d’avoir frappé sa conjointe.



C’est lui qui pourtant avait déclaré (lors de son procès) : « Quand je vois quelqu'un de vulnérable se faire taper, j'y vais, je ne peux pas faire autrement. Je ne regarde pas l'uniforme, je regarde l'homme qui fait ça. » 

On imagine donc « le Gitan de Massy » se plaçant devant une glace pour s’administrer à lui-même un uppercut afin de neutraliser l’odieux individu qui a frappé sa femme… en sa présence exclusive.
Bien sûr la violence qu’il aurait infligée à sa future-ex-épouse (avec laquelle il est en instance de divorce) n’a rien à voir avec celle qu’il avait déchainée contre un gendarme l’an dernier à Paris : il se serait contenté de la bousculer brutalement, la rejetant contre une automobile, sans toutefois la faire tomber. Pas de quoi faire tomber aussi son sursis. Mais on garde quand même ce recours à la brutalité comme significatif. Cet homme ne parait pas désireux, quand il veut persuader les gens de faire ce qu’il leur demande, d'éviter le recours à la violence - « Sinon t’ar ta gueule à la récré » comme disent les garçons de la communale. Et en effet il y a quelque chose de puéril dans ce recours à la force, quelque chose venu peut-être du fond des âges, avec les lointains préhominiens qui ont fondé notre espèce. Eux aussi avaient peut-être une dialectique trop courte pour aboutir, eux également sans doute recouraient à la force pour obtenir ce qu’ils voulaient.
Mais enfin, l’évolution n’est pas un vain mot. Faudrait-il admettre qu’elle aurait favorisé les ancêtres du Gitan de Massy plutôt que ceux de Blaise Pascal ou de René Descartes ?

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