Comment se faire de nouveaux amis lorsqu’on les prive de leur voiture et qu’on leur propose en échange … un vélo (ou une trottinette) ?
- Parisiennes et parisiens, vous l’avez compris lorsque nos amis conducteurs de métro et d’autobus ayant quitté leur poste pour faire valoir leur droit à la retraite à 52 ans vous avez pris un de ces bons vieux Vélib’ : prendre un vélo, c’est vivre Paris avec un nouveau rythme.
Oui amis parisiennes, amis parisiens, pédaler c’est découvrir, redécouvrir et s’approprier Paris sous un autre jour, prendre conscience des distances, contempler sa diversité et se rendre compte qu’on ne la connaît pas toujours autant qu’on le croit »
… Madame Hidalgo parle comme une bourgeoise des beaux quartiers qui prendrait un vélib’ pour aller faire ses emplettes au Monop’ ou au Rayon vert de … pas trop loin. Elle fait du déplacement dans Paris un moment de plaisir à prendre comme si on était là pour ses loisirs
Mais écoutez aussi d’autres voix parisiennes : « Je fonce pour arriver à l’heure avant que le chef ait fait la tournée des bureaux. Mais où est le plaisir ? En même temps que je vais pédaler comme un dératé, je pourrai, le nez en l’air admirer les architectures de Hausmann. Et vous croyez que tout le monde m’envierait s’il savait ! »
Mais elle a raison, madame Hidalgo, parce qu’elle sait bien que les automobilistes de Paris ne sont pas ces petits employés toujours entre deux métros, toujours à courir après l’horloge ; ce sont les patrons qui ont leur parking souterrain réservé. Maintenait, obliger le patron à pédaler en prenant conscience des distances là c’est une gageure qui ne saurait surestimer !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire