Benoit XVI et le cardinal Sarah ont publié un livre choc intitulé "Des profondeurs de nos coeurs" sur les dérives théologiques qui risque d'emporter l'Église.
L’autorité ne se partage pas. Le Christ n’a pas demandé à plusieurs apôtres d’exercer l’autorité suprême dans l’Église mais au seul Pierre. Cela nous dit que l’on ne naît pas pape, on le devient, sous l’action de l’Esprit. Il arrive d’ailleurs que l’Esprit souffle chez un autre pour rappeler un pape à sa mission. » Édouard Husson – Lu ici
« De profundis clamavi ad te domine » : la formule, usitée pour la messe des morts, est reprise par le titre de ce livre du Pape honoraire Benoit XVI et du cardinal Sarah, et elle fait choc. S’agit-il de déplorer l’agonie de l’Église, de donner l’alerte à propos de ses dérives ? Non. Il s’agit tout simplement de rappeler la doctrine après le synode d’Amazonie (cf. article cité) qui prône l’ordination de prêtres mariés et de femmes diacres. Curieusement, au lieu de crier « Au feu » en raison des mafias qui rôdent autour des finances du Vatican, ou des silences coupables protégeant les actes de pédophilie qui corrompent le sacerdoce, voilà qu’on s’imagine l’Église sombrant sous l’effet de prêtres devenus des papas qui ne cajolent que leurs propres enfants ou de femmes assistant le prêtre dans l’administration des sacrements. D’où les soupçons d’indifférence devant les souffrances des fidèles associés à la crainte de voir le clergé poursuivre ses actes criminels qui prennent les consciences et qui n’ont rien à voir avec les conflits d’autorité au Vatican comme l’imagine l’auteur de cet article.
Oui, l’ancien Pape Benoit, assisté d’un éventuel futur pape, ne chercherait-ils pas à détourner l’attention ? Si au Vatican certains essayaient en sourdine d’affaiblir le pape François pour libérer les entreprises illégales qui couvent sous les apparences théologiquement feutrées ? Car certes, la théologie a bien des choses chatoyantes à faire miroiter pour expliquer le rôle que Jésus a dévolu à Pierre. Mais en faut-il autant pour faire respecter la loi civile sur les financements ou le respect des enfants ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire