Au moins deux vidéos ont été tournées juste avant le crash du Boeing 737 et relayées massivement sur les réseaux sociaux. La première permet de distinguer une traînée lumineuse, l'appareil d'Ukrainian Airlines, se rapprocher à grande vitesse du sol avant de s'écraser et de provoquer une explosion. L'autre séquence montre le moment où l'avion est touché par ce qui semble être un missile. Quelques secondes après l'impact, le bruit d'une détonation se fait entendre. Lu ici
Inutile d’y insister : ces vidéos sont le fait de passants équipés de smartphones - les quels sont également indispensables pour leur diffusion sur les réseaux. Occasion de redire dire combien l’existence de ce petit appareil, sa présence dans la poche de tout un chacun, peut faire pour dérégler le déroulement des évènements qui perturbent l’histoire d’un pays. On avait autrefois coutume de se moquer de Steve Jobs, le génial inventeur de la firme Apple, parce qu’il présentait les nouveaux appareils créés par la marque en disant : « Ceci est une révolution », car si Apple n’a pas totalement inventé le smartphone, en revanche c’est lui qui a créé l’iPhone, qui a lancé ce mouvement et qui a mené l’humanité entière à s’équiper de ce petit appareil. Quand on sait ce qu’il en coûte en matière d’infrastructure et quel est le coût demandé à chacun pour s’en équiper, on se dit que sa diffusion mondiale est le signe d’un évènement historique – dont il est normal que les conséquences soient également historiques.
On dira peut-être que l’hyper complexité technique nécessaire à faire fonctionner cet appareil le rend vulnérable à la censure des gouvernements. Certes. Mais il n’est pas sûr que, compte tenu de son implantation quasiment universelle cette censure soit sans conséquence pour les censeurs.
Quand autrefois (= ancien régime) le pouvoir interdisait la diffusion d’un livre, cela n’affectait que ceux qui savaient lire, c’est-à-dire moins de 40% de gens à la veille de la Révolution (Voir ici) ; à présent même les mollahs n’ont pu couper Internet durablement après les massacres à huis clos de novembre (voir ici)
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