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- Gallimard et le ministre de la culture lâchent Gabriel Matzneff
- La maison d’édition Gallimard a décidé de ne plus commercialiser le journal de l’écrivain, à la suite de l’ouverture d’une enquête pour viol sur mineur le visant.
- Pascal Praud ne pense plus que Gabriel Matzneff est un "merveilleux écrivain"
… Etc…
Rendez-vous compte : même Pascal Praud renonce à ses commentaires louangeurs qui lui assuraient de soulever le scandale il y a seulement quelques mois. C’est qu’entre temps, l’une de ses victimes a dit : « Tout ce que vous savez de cet écrivain pédophile suffit amplement pour deviner le calvaire que j’ai enduré lors de ces violences qu’il m’a fait subir. »
On l’a compris, c’est Vanessa Springora qui nous le rappelle : le consentement ne peut avoir de valeur dans ce cas ; c’est ce que dit la victime, et c’est ce qu’aurait pu dire la loi sur l’âge limite du consentement aux relations sexuelles si elle avait été votée. Faute de cela on reste sur l’idée que les mineurs peuvent avoir entre eux des relations sexuelles dès … qu’elles sont mutuellement consenties. En revanche le consentement à de telles relations avec un adulte est fixé à 15 ans.
Au fond c’est cela dont on s’était assuré lorsque Gabriel Matzneff publiait ses livres : a-t-il violé ces jeunes ? Et la réponse étant : « Non » on disait « Banco ! Tout va bien ! »
Mais on avait peut-être oublié que ce consentement n’était pas forcément aussi sincère qu’il y parait, et que le trouble qui entoure les rapports entre sexes chez les adultes pourtant « expérimentés » était bien sûr déjà là chez les enfants.
Quoique… Rappelons-nous que selon Shakespeare Juliette n’a pas encore 14 ans quand elle a cette tragique aventure avec Romeo. Vous voyez d’ici le scandale si Shakespeare faisait jouer sa pièce aujourd’hui. On entendrait à nouveau Denise Bombardier :
- Si vous étiez au Québec, monsieur Shakespeare, on vous aurait déjà mis en prison pour avoir écrit cela !
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