Bonjour-bonjour
« Plus on en sait, moins on comprend. » : cet adage parait faire partie de la recherche fondamentale en génétique et en physique : la science marcherait-elle à reculons, du moins quant au domaine inconnu ? Chaque découverte serait alors payée du prix d’une extension du domaine ignoré.
- C’est ainsi qu’on apprend que le plus long génome connu appartient à une fougère néo-calédonienne qui dépasse de 50 fois le génome humain.
« Mais attention : on sait par exemple que le génome humain est composé d’environ 20 000 gènes codant les informations nécessaires pour produire des protéines, mais ceux-ci ne représentent seulement que 2 % de notre génome. À quoi servent les 98 % restants ? Une question à laquelle il est difficile de répondre quand on sait que la moitié d’entre eux ne sont que des copies de gènes existants, voire des copies de copies » (Art. cité)
Nous faisons de la science avec 2% de la connaissance du domaine étudié. Et ça marche !
- La validation de cette hypothèse vient de la physique fondamentale où la matière noire associée à l’énergie sombre étend à 95% le domaine inconnu. Voir ce schéma :
Le problème ne vient pas seulement de l’incertitude des résultats que la science parvient à obtenir : le succès des prévisions sont d'un certain point de vue au contraire des échecs, tous les laboratoires qui font de la physique fondamentale s’efforçant de faire craquer les modèles existants qui n’intègrent pas ces inconnues dans leurs prévision.
Le problème est donc de savoir pourquoi ces expériences qui impliquent l’hypothèse de la matière noire et de l’énergie sombre ne bloquent pas le fonctionnement du modèle standard de la physique des particules.
- Selon la théorie poppérienne la science doit tenir compte des expériences cruciales qui en cas d’échec remettent un cause les hypothèses étudiées. Pourquoi donc l’ignorance de ces 95% de l’univers n’invalide-t-elle pas la connaissance des 5% restant ?