Pour nous ce terme signifie « malentendu » et pour un anglo-saxon il signifie « donant-donnat ».
Qui donc a raison ?
Pour nous, consultons Wiki : « Le terme est d'origine latine, de « quid pro quo » (latin moderne juridique signifiant « qui pour quoi ») « une chose à la place d'une autre » ; l'expression appartenait au départ au vocabulaire pharmaceutique : un médicament pris ou donné à la place d'un autre. »
Rien à dire, c’est imparable.
Maintenant écoutons le président américain :
« I WANT NOTHING, I WANT NOTHING, I WANT NO QUID PRO QUO. » ces mots ont été griffonnés au feutre noir et en lettres capitales sur un bloc-notes d’Air Force One, par le dit président ainsi que le révèle cette photo qui a été prise dans son dos alors qu'il s’exprimait devant la presse, après l’audition de Gordon Sondland devant le Congrès, mercredi 20 novembre.
Admettons que les américains opèrent une interprétation un peu plus avancée que les français : ils « sollicitent » un peu plus le texte comme on dit en termes élégants. Le sollicitent-ils un peu trop ? Je ne me prononcerai pas là dessus, mais je remarque juste que leur lecture n'est pas celle d'un juriste mais d’un maquignon qui marchande la bête à la foire.
S’agissant de Donald Trump, l’image semble fidèle. Mais n’oublions pas qu’on a là une expression admise par tout un peuple et peut-être même par tous ceux qui parlent anglais - y compris ceux qui sont limités au globish.
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