Selon l’auteur, la racine du problème, c’est "l’amoralité" du président, ses pulsions "anti démocratiques". Il décrit sa violence, sa mesquinerie, son inconscience, ses rengaines, ses diatribes contradictoires, son instabilité, son comportement erratique. Au point, selon l’auteur, que les ministres avaient murmuré entre eux l’hypothèse d‘écarter le président du pouvoir.
L’auteur souligne également "l'inattention", "l'impulsivité" et la "paresse intellectuelle" de Donald Trump, "comme un garçon de 12 ans dans une tour de contrôle aérien, il appuie indifféremment sur les boutons du gouvernement, indifférent aux avions qui dérapent sur la piste et aux vols qui s'écartent à toute vitesse de l’aéroport »
Alors, de deux choses l’une:
- Ou bien le président Trump est un homme normal et seule sa position politique explique les calomnies dont il est l’objet; mais alors comment un pays peut-il survivre avec une telle charge de violence ?
- Ou bien il est effectivement pathologique (on m’épargnera de reprendre le catalogue de ces pathologies citées ici) et alors on se demande comment il est possible que les citoyens d’une démocratie comme celle des Etats-Unis peuvent tolérer une telle anormalité ?
Admettons que l’hypothèse 2 soit la bonne et que le Président se trimbale une bonne vieille pathologie - bref que ce soit un sociopathe - mais que ses électeurs disent tous : « Et pourquoi pas ? Du moment qu’il réalise la politique pour la quelle nous l’avons élu ? » Et c’est vrai : mise à part une troisième guerre mondiale avec champignons atomiques et hordes de drones armés de laser surpuissants, tout le reste est entrain de se réaliser. Et partout dans le monde la masse des électeurs font la même chose : maintenir au pouvoir quelqu’en soient les conséquences néfastes par ailleurs les dirigeants qui leurs donnent les satisfactions espérées. Comme de relancer l’exploitation du charbon aux Etats-Unis ? Oui, car le charbon américain est « un merveilleux charbon, parce qu’il est propre »
Il faut être un parfait crétin pour dire une chose pareille ? Et alors ? Si ce crétin s’appelle Donald Trump, qu’il dise ce qu’il veut du moment qu’il fait ce qu’il doit.
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