"Nous en sommes évidemment tout à fait heureux", mais "c'est une étape, naturellement", a réagi Philippe Laurent, maire de Sceaux, sur franceinfo. "Il faut attendre le jugement sur le fond, tempère-t-il. Il faut aussi attendre de savoir si l'État fera appel ou pas de cette décision en référé. Donc il y a encore énormément de travail. »
Oui, vous avez bien lu : c’est le maire de Sceaux qui a lancé cet arrêté anti-pesticide. Il faut bien sûr rappeler à ceux qui ne connaitraient pas le coin que le ville de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, n’est pas spécialement réputée pour ses exploitations agricoles, sauf si on considère comme telle le célèbre « Parc de Sceaux » - qui est en effet un espace dédié à la nature. Mais de toute évidence ce n’est pas à Sceaux qu’on verra des agriculteurs venir manifester contre l’arrêté anti-pesticide du maire.
Alors, raisonnons un peu avant de conclure. Rien dans ce qui vient d’être décidé dans le cas de la ville de sceaux n’est exportable en Beauce ou en Normandie - sauf si on considère que les décisions de justice sont généralisables à la France entière : on est un pays jacobin ou pas ?
C’est en effet le point de vue de certains qui ont demandé la suspension de la décision du maire. S’agirait-il des jardiniers du parc de Sceaux ?
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