« La jeune femme de 34 ans déclare qu’elle avait le « cœur brisé » par le comportement de Boris Johnson, qui l’a, dit-elle, mise de côté.Accusé de conflit d’intérêts car la femme d’affaires a bénéficié de financements publics, notamment quand Boris Johnson était maire de Londres entre 2008 et 2016 « Je ne comprends pas pourquoi tu m’as bloquée et ignorée comme si j’étais un coup d’un soir ou une fille que tu aurais rencontrée dans un bar, parce que ce n’est pas ce que je suis, et tu le sais très bien », déclare-t-elle à l’adresse de Boris Johnson. »
Résumons l'affaire : une jolie jeune femme se trouve avoir été la maitresse de Boris Johnson, alors maire de Londres. Dans le même temps, alors qu’elle était Présidente de l’exécutif d’une grande entreprise de travaux publics, elle remporte un marché auprès de la même municipalité. Tout ceci pose un conflit d’intérêts de la part de Boris Johnson puisqu’il se trouve alors à la fois donateur d’ordre et amant de la femme d’affaire. Bon - tout ça est très banal et on ne voit pas pourquoi cette affaire rebondirait surtout si l’opposition ne s’en mêle pas.
Or, voici que la femme humiliée d’avoir été traitée comme « le coup d’un soir » l’emporte sur la femme d’affaire qu’elle était en même temps - et qui avait tout intérêt à ne rien révéler. De quoi la faire virer par le conseil d’administration de sa boite ! Pourquoi avoir parlé ?
On ne peut faire que des supputations. Mais n’oublions pas l’enjeu électoral actuel, qui rend ses révélations bien plus explosives qu’avant la dissolution de la chambre par le 1er ministre B. Johnson. Et là, il y a peut-être des intérêts bien plus puissants que l’ego de la femme plaquée par son amant.
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