Nous sommes le 4 décembre 2018. Emmanuel Macron rend visite à la Préfecture incendiée par les Gilets-jaunes au au Puy-en-Velay, personne n’est au courant de sa venue, pas même le maire de la ville
Alors qu’il salue les cadres à la préfecture, un rassemblement est en passe de s’organiser à l’extérieur du bâtiment. En quittant les lieux, le président entend des manifestants scander des slogans peu flatteurs : « Macron démission », « On veut te tuer » ou encore « Crève sur la route ».
Le Président aurait alors déclaré : « Ils me tueront peut-être d’une balle, mais jamais d’autre chose »
Bref, tout ça pour dire que le Président s’est vu mort, étendu là, sur le pavé de la préfecture au milieu des gilets-jaunes ricanant et bavant de haine. L’auteur de l’article note alors que les proches du Présidents observent chez lui une manifestation de peur : « Plus que de la menace, c’est la haine qu’il reçoit qui le fait vaciller. Il veut être aimé par 100% des gens »
Oui mais n’est-ce pas le cas de beaucoup d’entre nous ? La situation est peut-être difficile à analyser, mais demandons-nous ce que nous ressentirions si nous étions l’objet de cette haine ? Il y a sans doute une grande variété entre les personnes, mais je crois que cette situation est difficile à supporter, surtout quand elle vient de gens qu’on suppose déterminées à aller jusqu’au bout.
Le problème est alors de savoir ce qu’on fait pour éviter une pareille situation ? Et si les généreuses donations consenties aux manifestants lors de son allocution 5 jours plus tard le 10 décembre 2018 était un effort pour se faire aimer ? Si c’était une réaction à cette intolérable souffrance infligée par la haine des gilets-jaunes qui l’avait déterminé à ouvrir les caisses de l’Etat en leur faveur ?
Ça, personne ne l’a dit ; mais tout le monde s’est étonné de ces largesses. Et si c’était une remontée de l’enfant qu’il fut ? «Tiens, prend cette prime, mais je t’en supplie, dis-moi que tu m’aimes ! »
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