samedi 23 novembre 2019

« Nous sommes enfin dans la rue » : les Colombiens contestent la politique sociale du gouvernement

Les syndicats, les partis d’opposition, les étudiants, les organisations indiennes, les écolos, les féministes avaient appelé à une journée de grève et de manifestations, pour protester contre la politique sociale du président Ivan Duque et pour défendre l’accord de paix signé avec la guérilla en 2016. 
Un appel à un « cacerolazo » a été lancé sur les réseaux sociaux. Dans toutes les villes du pays et dans tous les quartiers de la capitale, le tintement des cuillères sur les casseroles a résonné avec force dans la nuit, pour la première fois dans l’histoire de la Colombie.


Concert de casseroles à Sainte-Agathe-des-Monts (c’est au Québec)

Tiens… Un appel à un cacerolazo : voilà une idée…
On devine que, chez nous, les opposants du 5 décembre sont en ce moment entrain de se creuser la tête pour trouver un emblème facile à reconnaître  et significatif pour leur mouvement. Le gilet-jaune du pauvre peuple invisible ayant été déjà inventé, il faut maintenant passer à autre chose. Mais quoi ?
Pourquoi pas rechercher dans des actions déjà connues mais en-dehors de chez nous ? Le parapluie des hongkongais est déjà trop connu ; les cibles accrochées dans le dos, pour défiler devant les forces de l’ordre, un peu trop tragiques ; alors pourquoi pas le concert de casseroles ? Bien sûr il faudrait décaler le signe : on n’est pas à dénoncer des affaires judiciaires, mais plutôt des compromissions avec la finance.

Et alors ? Les casseroles sont là aussi pour signaler des malversations cachées dans les méandres de l’action politique : histoire de rappeler que pour nous aussi, l’ennemi c’est la grande finance

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