Cet individu était connu des autorités, ayant été condamné en 2012 à 16 ans de prison pour des infractions terroristes. Il a été remis en liberté conditionnelle en décembre 2018. Le Premier ministre Boris Johnson a dit avoir souligné « depuis longtemps » que « c’est une erreur de permettre aux criminels violents de sortir de prison de manière anticipée » (Lire ici)
Condamné en 2012 à 22 ans de prison, il devait en sortir en 2034 et non en 2018. C’est donc la question de la libération anticipée (anticipée et pas qu’un peu !) qui est en cause.
Plusieurs hypothèses se trouvent en tout cas invalidées ici :
- D’abord celle de la rédemption par la prison, qu’on suppose attestée par le comportement du prisonnier encore derrière les barreaux. Car si on remet en liberté un homme emprisonné pour sa dangerosité, c’est qu’on suppose qu’il est devenu doux comme un agneau. Et comment le savoir ? En l’observant dans sa cellule ? Et si tout au long de sa détention il avait simplement passé son temps à affuter son esprit de vengeance, ou à jurer de tuer par dévotion ?
- Ensuite, on pense que le prisonnier fera tout pour ne pas retourner en prison, qu’il préfère la liberté à la cellule, ou encore qu’il tienne à la vie. On pourrait alors penser qu’un homme lié à des groupes extrémistes religieux n’est pas tout à fait dans cet esprit.
Bref, la police qui est arrivée alors qu’il avait été maitrisé par des passants n’a pas eu ce genre de dilemme. Elle a tué d’une balle cet homme que la justice n’aura plus à condamner à de la prison.
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