Voilà une information qui n'a pas fait couler beaucoup d'encre, ne trouvez-vous pas ?
- Imaginez que cet attentat au couteau qui a fait 2 morts et 5 blessés se soit déroulé il y a 2 mois.
Nous sommes donc le 4 février 2020 et un soudanais vient de poignarder à mort plusieurs passant dans la ville de Romans-sur-Isère, au cri de « Allahou akbar ! ». Immédiatement toutes les chaines d’info interrompent leurs programmes et mettent en place des émissions spéciales. Les ministres à commencer par Christophe Castaner font déclaration sur déclaration, affirmant leur fermeté inébranlable et la détermination de la police à établir toute la lumière sur les faits. Les principaux responsables politiques se lancent dans des déclarations enflammées, principalement l’opposition qui fustige la lâcheté du pouvoir et son incapacité à lutter contre l’immigration sauvage responsable de ces cruautés. Fermer les mosquées, chasser de notre pays leurs fidèles et bloquer nos frontières : tout cela va suivre très vite sur les réseaux sociaux.
Or, que voyons-nous à l’instant où je parle ? Rien de tout cela. Les réseaux d’information (ou de désinformation, c’est selon) sont gavés du corna-virus, des masques et de la chloroquine ; ça déborde ; plus de place pour autre chose.
- Bref, en France l’information c’est comme la forêt amazonienne : pour qu’un nouvel arbre pousse, il faut qu’un autre disparaisse, frappé par la foudre ou abattu par la tempête.
Rappelez-vous : en décembre 2018, l’attentat au marché de Noël de Strasbourg qui a suscité la méfiance des réseaux chez le Gilets jaunes. Cet attentat qui a détourné les médias des manifestions gilets-jaunes n’était-il pas téléguidé par le gouvernement soucieux de les faire oublier ? Comment croire à l’authenticité d’un tel attentat perpétré à 20 heures, soit au moment où il y a peu de gens dans les rues ? Ça sent le complot à plein nez !
Qu’importe aujourd’hui que le nouvel attentat ait été perpétré alors que le confinement imposait que personne ne devait être à portée du couteau de l’assassin ? Qu’importe également qu’il soit le fait d'un sans papier radicalisé, c’est-à-dire d'une « bête immonde » honnie par les « français de souche » ? Parlez-nous plutôt du professeur Raoult !
Ah ! Vivement que ces attentas reprennent la première place dans les infos ! Ça voudra dire que le corona-virus se sera fait la malle.
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