L'opération Yellowhammer (en anglais : Operation Yellowhammer) est un plan britannique d'intervention dans l'hypothèse où un Brexit désordonné, dit no deal (sans accord), se produirait. Dans les trois mois qui suivront le Brexit, les autorités britanniques prévoient des perturbations à court terme dans de nombreux domaines comme les transports, la circulation des personnes et des marchandises, les soins de santé, le secteur de l'énergie et d'autres industries essentielles, l'approvisionnement en eau et nourriture, le statut des citoyens britanniques dans l'Union européenne, le maintien de l'ordre, les services bancaires et financiers, la situation en Irlande du Nord, les territoires d'outre-mer et les dépendances de la Couronne (dont Gibraltar) ou la sécurité nationale. (lire ici)
N.B. Le nom de l'opération, attribué de manière aléatoire, est emprunté au Bruant jaune (Emberiza citrinella), qui s'appelle yellowhammer en anglais.
(Aucun rapport entre l’oiseau et le plan : ce rapprochement aléatoire est une garantie d’inviolabilité de la dénomination, car quiconque connaitrait l'oiseau ne pourrait en déduire quoique ce soit du plan en question)
Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? A-t-on envie de demander ça au gouvernement britannique qui est quand même rappelons-le responsable de la sécurité publique quelles que soient les circonstances – surtout quand elles sont prévisibles – et encore plus quand elle résultent d’une décision où il est impliqué comme cause directe ?
On a supposé que les pénuries seraient systématiquement du coté anglais : on a supposé un peu vite car on peut aussi admettre que bien des marchandises nous viennent des iles britanniques et pas seulement le gin et le whisky. Notre gouvernement peut se dire innocent car non responsable de la situation du Brexit. Mais il ne peut se débarrasser de sa responsabilité quand aux lacunes qu’il n’aurait pas compensées.
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