mercredi 18 septembre 2019

L'IMPROBABLE DEMANDE DE PATRICK BALKANY EN PRISON

Pour ses repas Patrick Balkany a demandé "à cantiner une casserole et des pâtes" pour faire la cuisine lui-même. Plus étonnant, il aurait réclamé quelques spécialités, comme des cornichons, au rabbin de la prison qui a le droit d'apporter à manger aux détenus. (Lu ici)

Prenons quelques moments de repos par rapport à une actualité toujours plus trépidante, et profitons-en pour songer à monsieur Balkany, dans sa cellule de 9m2 (cf. notre post ici), entrain de se cuisiner une casserole de pâtes. Notons aussi que le rabbin a le droit de donner à manger aux prisonniers (sans doute pour leur permettre de manger kasher ?), avec cette énigmatique fourniture de cornichons : peut-être avec leur bénédiction ?

Après tout, la prison, mis à part l’isolement et l’empêchement de sortir pour aller où l’on veut, ce n’est pas si différent de la vie normale. Je ne veux pas dire que pouvoir se préparer un plat de pâtes est suffisant pour se sentir libre. Mais pour qui aurait la possibilité de produire par la pensée une activité suffisante, comme de rédiger des mémoires ou préparer un diplôme universitaire ; et qui aurait en même temps accès à une documentation suffisante (obtenir un accès internet, même surveillé) ; alors la prison serait un lieu privilégié pour la création, déjà parce qu’il n’y aurait personne pour venir déranger le prisonnier. Imaginez Patrick Balkany dans son bureau de la mairie de Levallois : sans cesse dérangé par des solliciteurs, des collaborateurs, son épouse qui part faire les courses sur les Champs-Elysées… 

- Au lieu qu’à la Santé, à part maître Dupont-Moretti, plus personne pour venir frapper à la porte de sa cellule.
La paix enfin !

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