La campagne «Décrochons Macron» s’était fixée pour objectif de réunir 125 portraits d’Emmanuel Macron subtilisés dans les mairies (125= le nombre de jours que met la France à griller son empreinte écologique annuelle) pour le G7 de Biarritz. (1)
«Nous sommes tous des faucheurs de portraits » (2) ont crié les contestataires ; une dame, dans la rue, dit à sa fillette apeurée par le bruit : « Ils sont gentils, ma puce, ils sont pas contents mais ils sont gentils.»
Voilà : il y a deux catégories de citoyens en France ; ceux qui sont mécontents mais gentils ; et ceux qui sont également mécontents mais qui sont violents. Les uns agitent des symboles ; les autres des battes de baseball.
Le problème est que les forces de l’ordre ne possèdent pas le niveau symbolique mais seulement le niveau matraque.
-----------------------------------
(1) Comme on le voit il ne s’agit pas de détruire ces portraits mais seulement de les retirer des lieux de pouvoir que sont les mairies et de les exhiber à l’envers dans les rues de façon à montrer que le dit pouvoir marche sur la tête.
(2) Jeu de mot qui échappera peut-être à nos plus jeunes lecteurs : on fait ici allusion aux « faucheurs volontaires d’OGM » des écolo qui allaient faucher les prés où poussaient des plantes transgéniques comme le maïs ou la luzerne. On était en 2007 et ça se passait en France en Allemagne, au Portugal et ailleurs. Voir ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire