Un cliché absolument unique : une vue de nuit de la surface sombre de l’astéroïde éclairée par des leds positionnés près de l’objectif de la caméra.
Les roches au premier et second plan, sont criblées de petites inclusions millimétriques très claires – certaines bleutées, d’autres rougeâtres, d’autres encore multicolores –, véritables lucioles à la lumière du flash de l’engin spatial. Il est peu compact, très poreux, voire plein de vides et d’interstices, un peu comme une biscotte (Vu ici)
Bref : ce serait du polystyrène expansé qu’on ne serait pas étonné. Et tout cela sous l’œil de la caméra de l’engin spatial, comme un décor que Disney aurait concocté pour un de ses parcs d’attractions qui aurait attendu plusieurs milliards d’années pour être vu par les hommes selon sa destination finale.
« Selon sa destination finale » ?! Qu’est-ce que c’est que cette prétention à considérer que le cosmos est un spectacle et que ses paysages n’existent que pour être vu – ou du moins atteignent à plus de valeur quand cela arrive (comme Titan dont les images ont fait croire que la sonde spatiale allait se poser dans les environs de Nice). Certes, personne n’affirmerait lucidement une telle idée, mais chacun est prêt à l’assumer dans le secret d’une relative inconscience.
Car dans tout cela il y a cette intuition que tout ce qui existe n’existe que pour nous, un peu comme la création donnée par le Seigneur-Dieu à notre ancêtre Adam.
Finalement les décors de Disney ne sont pas si scandaleusement artificiels, puisqu’ils représentent ce que la réalité cosmique nous révèle : les astéroïdes sont faits de biscottes.
On se demande pourquoi on redoute leur impact.
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