Les deux personnes poursuivies pour vol en réunion après le décrochage d'un portrait d'Emmanuel Macron ont été relaxées par le tribunal de Lyon.
Dans un extrait du jugement, il est mentionné le fait que ce décrochage "doit être interprété comme le substitut nécessaire du dialogue impraticable entre le président de la République et le peuple". (Lu ici)
1° Le tribunal peut juger de la qualité du dialogue politique instauré entre l’exécutif et les citoyens sans déroger au principe de séparation des pouvoirs. Il s’agirait donc plutôt du constat d’une situation objective et non d’un jugement censurant une démarche politique.
2° La Tribunal prend acte qu’un substitut à ce dialogue est nécessaire, non pas par une décision souveraine, mais par une règle dépendant de la Constitution.
3° Ce substitut peut légitimement prendre la forme du décrochage de portrait du Président de la République.
Cette décision, telle qu’analysée ici montre que seul le troisième point est véritablement attaquable : si le Président ne prend pas en compte mes revendications, je peux en effet m’en prendre à sa présence symbolique dans les lieux public où il incarne l’autorité de l’Etat. Et encore ne s’agit-il pas de destruction ou de souillure : il s’agit d’une manifestation symbolique de l’égarement de sa politique par le renversement du portrait.
On peut donc discuter une telle conclusion, mais on doit admettre quand même qu’elle est une option valable.
Sinon, peut-être pourrait-on acheter ce portrait à la boutique-de-Elysée (9,90 euro) et le mettre à l’envers à sa fenêtre ? (Achat en ligne ici)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire