Inconnu à son arrivée au pouvoir, le premier ministre a su se faire respecter par sa capacité à défendre les intérêts de l’Italie.
C’est par une pirouette exceptionnelle que Giuseppe Conte est parvenu à rester premier ministre. Il restera dans l’histoire comme le premier de la République italienne à avoir dirigé un gouvernement avec l’extrême droite comme pilier et être passé en quelques semaines à peine à la tête d’un gouvernement de gauche. Lu ici
C’est évidemment pour le titre que cette infirmation a retenu mon attention. Car comment dire les choses avec plus d’énergie, en traitant cet homme de marionnette …manipulé, avant devenir marionnettiste … manipulateur ? Et du coup on comprend qu’en politique il n’y a que ces deux possibilités, et aucune autre. Pourtant on devrait bien rencontrer des cas où la confiance règne à juste titre, des cas où les alliances se font en toute clarté et jamais avec des arrières pensées douteuses ?
Mais voilà : la duplicité est la règle de la politique et cela on le sait depuis Machiavel qui nous a démontré dans Le Princequ’un dirigeant politique devait savoir trahir sa parole lors que cela est avantageux pour lui.
Pour le dire plus fortement, chaque action, chaque décision politique, a nécessairement deux significations, avec deux intentions mais un seul résultat. Dans chaque parti on le sait, bien évidemment : entre politiciens tout repose sur des rapports forces. C’est comme cela que le parti « 5 étoiles » après avoir conclu un pacte de gouvernement avec le Ligue s’en est tout à coup retrouvé vassalisé et n’a eu de cesse de prendre la place de son dominateur. En fera-t-il de même avec la nouvelle coalition qu’il vient de conclure pour accéder encore une fois au pouvoir ?
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