De l'Indonésie à l'Ukraine en passant par l'Ouganda, des centaines de milliers de jeunes manifestants ont fait entendre leur voix ce vendredi 20 septembre. Ils alertent sur l'urgence climatique. « Si vous n'êtes pas dans la rue vous perdez votre temps, où que vous soyez dans le monde » Déclare Aman Sharma, un étudiant manifestant à Delhi (Voir ici)
Ci-dessus : grève pour le climat à Genève le 8 décembre 2018. Notez je vous prie non pas la référence de maçon, mais celle qui compare la terre à une banque : voilà qui parle haut et fort en Suisse.
Connaissez-vous un seul autre cas de manifestation qui se développe de façon coordonnée sur la planète entière, le même jour à la même heure ? Et bien sûr avec les mêmes slogans ?
Voilà de quoi méditer : aucun mot d’ordre venu de partis politiques, sans quoi leur effet serait resté à l’intérieur des frontières ; aucun slogan idéologique ni religieux : pas d’appel au Tout-Puissant ; aucune référence à la finance – sauf ci-dessus mais il s’agit seulement de faire image. Et puis surtout une homogénéité de l’âge des manifestant : tous jeunes certains disant nous sommes les derniers à pouvoir manifester (sous-entendu : il sera trop tard pour la prochaine génération, le mal sera déjà fait) ; et nous serons les toutes premières victimes du réchauffement.
Voilà sans doute de quoi expliquer cette unanimité qu’aucun pouvoir politique ni religieux n’avait la force de créer : il n’y a qu’une planète et tout le monde est concerné de la même façon, tout le monde transpire, tout le monde se noie dans les inondations et beaucoup de monde connaît les angoisses de la hausse du niveau des mers.
Oui, reste quand même que cette prise de conscience unanime est remarquable, et constitue un effet du réchauffement climatique qu’on n’avait pas prévu. – Pas plus que les autres d’ailleurs.
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