Ce trou ne représente pas une trace de la présence de vie sur Mars, mais un reste d'une ancienne activité volcanique sur la planète rouge. Des formations de ce type pourraient constituer un abri idéal pour supporter une forme de vie ou servir d'habitat à de futurs astronautes. Les scientifiques y voient aussi un accès plus facile pour l'exploration directe et le forage, et pourraient servir à l'extraction de glace ou de gaz, voire de divers minerais. (Lu ici)
Des petits hommes verts creusant des cavernes dans le sol martien pour s’y abriter ? Aussi probable que de découvrir par terre (pardon : par mars) un billet de 10 dollars. Et pourtant devant cette image les thèses les plus radicales ont été évoquées : soit une trace d’activité minière, soit un lieu fabriqué pour abriter la vie, à moins que ce ne soit pour protéger des provisions. Bref, la première pensée des gens c’est qu’une image insolite comme celle-là est forcément celle d’un artéfact (1). On est un peu devant ces images comme devant celle des nuages dérivant dans le ciel et prenant pour notre imagination des formes certes fantastiques mais reconnaissables. Lorsque nous sommes dans un contexte scientifique notre imagination ne se déconnecte pas si facilement. C’est ainsi que des formes bizarres ou difficilement interprétables selon l’environnement sont sélectionnées par notre œil et qu’elles deviennent un foyer d’intense production imaginaire. Pourquoi ces interprétations seraient-elles moins productives que la recherche scientifique lorsqu’elle est en panne ?
Le sommeil de la raison engendre des monstres dit-on. C’est comme cela que les petits hommes verts reviennent à la charge – car nous n’avons pas renoncé à leur disparition.
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(1) De manière générale, l’artéfact est un produit ayant subi une transformation, même minime, par l’homme et qui se distingue ainsi d’un autre provoqué par un phénomène naturel.
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