mardi 17 mars 2020

Confinement : que faire, quand on n’a rien à faire ?

A l'heure où le contact physique est clairement déconseillé, et les activités en extérieur presque interdites, qu'en est-il de nos rapports amoureux ? Comment les entretenir pendant l'épidémie de coronavirus, qu'on soit dans une relation longue ou aux prémices d'une histoire. 
Choisissons, pourquoi pas, de nous redécouvrir et de sortir de nos acquis. Imaginons que nous n’ayons jamais fait l’amour : quelles caresses nous tentent ? Quels mots ? On se masse, on danse, on évite la pénétration ? Osons réinventer notre monde, il en a bien besoin. (Lire ici)

- Chauds les baisers !



A l’heure où il est déconseillé d’embrasser qui nous voulons, réservons nos baisers à notre tendre ami.e avec le/la quel.le nous partageons déjà à peu près tout et surtout les petites bêtes qui nous habitent

- « Le cul sans contact »
Mais il y a aussi ceux qui sont confinés dans des lieux séparés, et qui sont trop amoureux pour faire l’impasse sur la chose : quid du sexe quand on ne peut physiquement pas se retrouver ? Pour s'adonner aux joies du cul sans contact, il y a plusieurs techniques. Faire l'amour par téléphone, en commençant par décrire ce qu'on porte puis en enchaînant sur ce qu'on voudrait que l'autre nous fasse/lui faire. Décliner le concept aux appels vidéos et, dernière mais pas des moindres, tester les sextoys à distance. Ce qui vaut aussi pour celles et ceux qui ne souhaiteraient pas se toucher par crainte de se contaminer, même en partageant le même appartement.
Je rappelle au passage que Benjamin Griveaux a été pincé dans un rapport virtuel de ce genre alors que si c’était aujourd’hui ça passerait pour un exemple de civisme hygiéniste.

- Les lettres d’amour
Mais on peut aussi se dire que les amours contrariés ont de tout temps été l’occasion de stratégies de contournement très prolifiques : qu’on se rappelle à l’époque de Diderot sa correspondance avec Sophie Volland, dont il était séparé par la volonté de la mère de la donzelle. Sans ces séparations que de belles choses on aurait perdues parce que les amoureux réunis ne s’écrivent pas et même s’ils se disent plein de choses passionnantes, celles-ci ne laissent pas de trace. Sans séparations, perdues les 8 à 900 lettres de Camus et de Maris Casarès !

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