dimanche 1 mars 2020

Primaire démocrate : en Caroline du Sud, Biden joue sa survie

A bien des égards, le rendez-vous est crucial pour Joe Biden, l’ancien vice-président de Barack Obama aux résultats plus que décevants dans les trois premiers États. Largement dépassé en Iowa et dans le New Hampshire, le candidat de 77 ans avait retrouvé des couleurs dans le Nevada, stagnant malgré tout loin derrière Bernie Sanders.
Un chiffre qui peut s’expliquer par le vote afro-américain : "C'est une population qui soutient Joe Biden, comme dans de nombreux États du sud du pays. Mais il y aura également des Blancs qui vont voter pour lui", affirme Jean-Éric Branaa, maître de conférences à l’université de Paris II Assas. Lu ici

Alors, voilà la recette pour échapper aux articles sur le coronavirus et à ceux qui évoquent le 49.3 : se tourner vers les primaires américaines. 
Et que trouve-t-on dans ces primaires ? Outre l’analyse habituelle des pourcentages de votes, on a droit à la devise de la Caroline du sud : Dum spiro, spero, c’est-à-dire en langue commune : "Tant que je respire, j’espère". Là est le point sur lequel nous pouvons insister.
Car nous avons ici la devise d’un État, qui, même fédéral, doit donner une valeur au rassemblement de la communauté du peuple sous le même pavillon. Et voilà qu’il s’agit d’une devise qui semble bien spécifique à l’individu. Ne s’agit-il pas en effet de ce que chacun peut se dire dans des situations difficiles ? Et pourquoi une telle devise serait-elle aussi celle de toute la communauté ? Au lieu de flécher l’horizon des valeurs indépassables (comme la devise française « Liberté, égalité, fraternité ») on nous donne le ressort qui va stimuler l’homme qui est en train de se noyer ou qui risque de succomber dans un effondrement d’immeuble. De surcroit, comment stimuler un peuple comment lui donner envie de se regrouper sous le drapeau de la Caroline du sud en lui disant que tout va mal, mais que l’espoir est essentiel en toute occasion ?
Ah… Si seulement on avait donné une raison d’espérer jusqu’au dernier souffle…
C’est qu’il suffit de sortir un dollar de sa poche trouver cette raison :


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