C’est ainsi que le ministre de la Culture Franck Riester s'est exprimé après sa contamination par le coronavirus.
Je reviens sur l’info déjà publiée concernant la contamination des élus, et maintenant des ministres – bref de ceux qui détiennent le pouvoir. Non pas pour en rajouter sur le thème de la vertu démocratique des virus (« Ne poussez pas ! Y en aura pour tout le monde ! »), mais plutôt sur l’innocence proclamée de monsieur Frank Riester, ministre de la culture :
« Non je n’ai contaminé ni le Président ni aucun ministre parce que je n’ai rencontré personne ». Et bien sûr un ministre de la culture, ce n’est pas tous les jours qu’il entre dans le bureau du Président. Et même pas souvent qu’il rencontre ses collègues du gouvernement, qui n’ont pas le temps de le recevoir, trop occupés qu’ils sont à se débarrasser du ministre de l’écologie ou des sbires de Bercy. D’ailleurs lui-même, attelé aux problèmes des locations de salles de spectacles, obligé de promettre sa présence au festival du cinéma de Bort-les-Orgues, il n’a pas le temps d’aller négocier je ne sais-quelle subvention à Bercy.
- Non, je ne pleurerai pas sur la contamination du ministre de la culture. Non par un refus d’empathie, mais parce qu’il s’agit d’un monsieur apparemment dans la force de l’âge et qui devrait sortir sans souci de cette maladie. Mais je pleurerai sur un ministère dont le titulaire est si accessoire qu’il peut rester dans son bureau sans que personne ne s’en soucie.
D’ailleurs on se demande non pas s’il pu contaminer les ministres, mais plutôt comment il a fait pour se faire contaminer ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire