Devant l'uniformité des infos et durant toute la période de confinement, je remplacerai mes commentaires par ce journal.
Bonjour-Bonjour !
Hier soir à la télé, Jean Viard le sociologue bien connu des téléspectateurs nous dit qu’il s’apprête à écrire un livre intitulé « La page blanche ». Ce titre pour évoquer la situation qui est la nôtre devant cette épidémie dont il affirme que jamais l’humanité n’a pu rencontrer l’équivalent. Certes, qu’une maladie épidémique se développe, l’humanité a dû en rencontrer bien des fois ; mais avec cette rapidité-là, avec ces vecteurs nouveaux, sans doute jamais. Rappelons que la peste est venue à dos de chameaux le long de la route de la soie, ou bien à dos de rats – dont les pattes sont encore plus courtes. Le « prospectiviste » qu’est Jean Viard va sans doute évoquer notre avenir, page blanche car rien – ou presque – de notre passé ne sera plus adapté à notre avenir ; mais il devra encore parler de notre présent menacé par le confinement, bouleversé par l’information sur la pandémie diffusée en temps réel et sur la planète entière ; et n’oublions pas les fakenews qui ne cesseront pas de circuler.
Et donc, la page blanche c’est non seulement celle de notre avenir (quelle situation économique après la crise ?) mais encore celle qu’il faut remplir aujourd’hui (comment allons-nous supporter ce confinement, surtout s’il est accompagné de panique du fait de la disette qui peut au bout d’un certain temps advenir ou de la menace de mort imminente par la maladie comme sur le Diamond princess avec ces passagers qui se savaient gravement menacés de contagion).
Bref : alors qu’on cherche principalement pour se reconstruire à imaginer l’avenir à travers les changements bénéfiques que cette crise nous obligera à adopter, la réalité c’est qu’on doit ici et aujourd’hui trouver des moyens de survivre. Moyens qui ne sont pas encore matériels, puisque pour l’instant rien ne vient à nous manquer (sauf le P.Q.), mais aussi psychologique et même physique (quels exercices faire pratiquer à nos enfants pour qu’ils se développent durant le confinement – et à nos vieux pour qu’ils ne tombent pas en petits morceaux).
Du coup les coachs de tout poil se frottent les mains : comptez sur eux pour vous apprendre à survivre en période de confinement. Mais il y a aussi tous ceux dont le métier est de se (pré)occuper votre âme : les philosophes (« Que faire de cette liberté qui vous tombe dessus ? »), mais aussi les prêtres (le Vatican a décidé de pardonner leurs péchés aux croyants touchés par le coronavirus – voir ici). Héhé… On dirait que le Vatican ne craint pas la crise…
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