Le roi de Thaïlande s’est confiné dans un hôtel de luxe de la station alpine allemande de Garmisch-Partenkirchen en compagnie d’un harem d’une vingtaine de femmes. Pour l’instant, on ne sait pas s’il y a également emmené ses quatre épouses officielles.
Ses sujets critiquant sa démarche s’exposent à des poursuites judiciaires. Lire ici
Il y a quelque contradiction à évoquer le confinement lorsqu’il s’agit d’un groupe de plus de 20 personnes (car on ne dit rien de la supposée nombreuse domesticité qui est du voyage). Les thaïlandais s'en scandalisent, ce qui est injuste : chez nous les couples ne sont pas soumis à la règle du confinement entre eux (ils peuvent sortir ensemble à condition de maintenir la distanciation sociale entre eux et les autres). Il suffit de multiplier l’épouse unique par 20 qu’est-ce que ça change ?
Mais l’idée qui domine n’est pas celle-là. On demandera qui donc, parmi les messieurs, ne considérerait cette situation comme l’image du Paradis ? On sait que les musulmans ont imaginé que le paradis d’Allah comporte des vierges supposées servir de récompense aux bienheureux (1). Mais sans recourir à une telle source, on sait bien que tous les chefs disposant du pouvoir sur les êtres humains l’ont utilisé pour leur jouissance sexuelle, au point que, lorsque cette recherche n’est pas présente, on se demande quels subterfuges cela cache. Le Président Macron n’a pas échappé à la chose, lui qui n’a rien montré de semblable, est supposé cacher quelque liaison perverse, sans doute homosexuelle.
Avouez que le roi de Thaïlande annonce la couleur simplement de façon plus évidente.
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(1) Leur virginité serait même sans cesse renouvelée, ce qui garantit une éternité de délices pour les hommes élus. Voir ici
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