Ci-dessus, dimanche 15 mars des pelouses remplies de Parisiens ne tenant pas compte de l’obligation de respecter un mètre d’écart avec les voisins.
On sent que le confinement obligatoire ne va pas tarder. En tout cas ce genre de comportement est bien fait pour le conforter : nous ne méritons pas mieux.
C’est ce qu’on se met à penser en lisant les articles qui rapportent ces attitudes : car elles ne sont pas l’effet d’un oubli, d’une indifférence ; elles relèvent d’agissement conscients fondés sur l’idée que chacun est libre de fixer les risques qu’il court et les règles qu’il doit se donner. Nous sommes dans le domaine du « chacun pour soi » ou, mieux, du « chacun selon soi ». Car voilà comment fonctionnent les français (du moins ceux qui s’expriment clairement sur la question) : « Je suis chez moi monsieur, et personne ne me dira ce que je dois faire. » En terme scientifique, ces gens ne se considèrent pas comme pris dans une chaine de contamination; celle-ci existe bien mais elle passe ailleurs : soit chez les vieux, seuls « contaminables », soit dans un autre espace, mais pas dans celui-ci qui est privilégié ; ou encore tout cela est un mensonge d’État, conçu pour mettre au pas les citoyens trop libres.
Dans ce cas, ils vont être servi : si la décision de confinement totale est prise pour Paris-Ile de France et Grand-Est, la troupe sera mobilisée dans les rues pour vérifier le respect des consignes. C'est ce qu'on a lu ici
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