La grève dans les transports parisiens "sera peu suivie" avec un trafic "normal à la SNCF" et "normal ou quasi normal à la RATP", a indiqué dimanche sur BFMTV le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari. "La grève reconductible telle que nous l'avons connue début décembre est effectivement terminée" et la journée de mobilisation prévue le 20 février, "sera très certainement à l'image de demain", a-t-il estimé. (Vu ici)
Avouons-le : cette information, vue de province parait un peu dérisoire. Qu’importe une grève qui ne serait pas suivie ? Si les usagers ne sont pas contraints comme sur la photo de s’écraser les uns sur les autres pour monter dans une rame devenue le seul espoir de se déplacer, alors que nous importe ? En bref, si le 17 et le 20 février, jours de mobilisation sont complètement identiques aux autres, alors le grève quoique décrétée est finie.
Quoique… N’oublions pas la postérité accordée à la déclaration du Général De Gaulle : « La France a perdu une bataille, mais elle n’a pas perdu la guerre ! ». Les grévistes ont le même sentiment : persuadés que leur revendication est juste, ils ont utilisé la grève comme levier d’action. Celui-ci n’ayant pas obtenu le succès escompté, ils sont sans doute pleins de ressentiment, mais surtout de la volonté de réitérer leur lutte, soit sous d’autres formes, soit en revenant à la même action dans d’autres contextes. On a vu les employés de la SNCF réclamer le retour à leur ancien statut, perdu lors des réformes de 2018, mais sans qu’ils renoncent à lui.
Une notion telle que le « consentement » est aujourd’hui évoquée pour des affaires de sexualité, mais aussi d’impôt. Pourquoi ne pas l’étendre jusqu’aux réformes sociales ?
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