Coronavirus 2019-nCoV : les mauvaises nouvelles

Spécial corona virus : « Le point du jour » vous offre une brassée de mauvaises nouvelles (*)
« La Commission chinoise de la santé a indiqué dimanche que parmi les personnes infectées, 475 personnes se sont complètement rétablies et à l’heure actuelle, 565 sont décédées. Les autres sont toujours traitées.

Zhan Qingyuan, directeur de la prévention et du traitement de la pneumonie déclare que même les personnes qui se sont rétablies pourraient ne pas être immunisées contre le virus. « Pour ces patients qui ont été guéris, il y a une probabilité de rechute. L’anticorps sera généré ; cependant, chez certains individus, l’anticorps ne peut pas persister suffisamment longtemps » Lire ici

Oui en voilà des mauvaises nouvelles – comme s’il en pleuvait :

- D’abord concernant l’évolution de la maladie. On comprend que l’issue de cette affection soit la guérison ou la mort. Mais dans quelles proportions ? Eh bien voilà : on a plus de risque de mourir que de chance de guérir (565 morts contre 475 rétablis). On demandera « Et les autres ? » c’est-à-dire les dizaines de milliers de gens contaminés ? Si l’article n’en dit rien c’est qu’ils sont encore à hésiter entre ces deux issues. Car à coup sûr il n’y a pas de troisième issue. 

- Quoique… Il y a hélas quelque chose d’approchant, c’est la récidive après guérison. Car on commence à comprendre que l’immunité acquise après guérison n’est que provisoire, certains ne développant que très peu d’anticorps, qui ne sont actifs que sur une période extrêmement courte.

Malade : guéri si pas mort - et sinon remalade-reguéri-ou mort.

Bon : en voilà des informations inquiétantes ! Vous allez m’insulter comme propagateur de mauvaises nouvelles ? Mais ne vous plaignez pas : si vous me lisez ce matin c’est que vous n’êtes ni mort ni même malade. Rappelez-vous des Égyptiens qui durant leurs banquets montraient une tête de mort pour rappeler à leurs convives quelle chance ils avaient de banqueter avant d’être réduit à l’état de tête-en-os !

----------------------------------

(*) Les chiffres qui suivent changent tout le temps et il est bien imprudent de prétendre à une évaluation claire, nette et précise. Je garde néanmoins ceux-ci de crainte de devoir en fournir rapidement de nouveaux bien plus alarmants.