Luca de Meo, dont l’arrivée à la direction de Renault est prévue en juillet prochain, percevra 1,3 million d’euros de fixe par an, payable en douze mensualités.
Dans l’hypothèse optimiste où toutes les conditions seraient réunies, Luca de Meo pourrait toucher jusqu’à 6 millions d’euros. Lu ici.
- Neymar, le joueur du PSG touche quant à lui 3 millions mensuels. Il s’agit certes d’un salaire brut – mais quand même.
On pourrait s’émouvoir de ces sommes, mais curieusement alors qu’on hurle au capitalisme fou en voyant le salaire du Président de Meo, on reste indifférent devant celui pourtant bien plus élevé de Neymar. S’agit-il de comparer le Président aux ouvriers qu’il commande ? Et de laisser le footballeur gagner autant qu’il voudra - du moment qu’il marque des buts ?
Faudrait-il plutôt admettre que le calcul du salaire n’a pas la même logique, selon qu’il s’agit du salaire du PDG, ou de celui de centaines de milliers d’employés ? A moins que, plus prosaïquement, on affirme que le salaire est le prix qu’il faut mettre pour s’assurer les services d’une personne ? Si on paye mal le PDG, si on lui refuse par exemple les millions qu’il exige, il ira les obtenir chez un concurrent qui sera bien heureux d’en priver ses adversaires. C’est sans doute ce mode de calcul qui permet d'évaluer le juste prix d’un PDG comme d’un footballeur.
- Comme celui du smicard, condamné à se serrer la ceinture parce que n’importe qui peut remplacer n’importe lequel ? Pas sûr, car dans les calculs du marché, tous les prix sont libres à la hausse comme à la baisse ; alors que le SMIC est fixé par décret. (« Le salaire minimum de croissance (Smic) correspond au salaire horaire minimum légal que le salarié doit percevoir. »)
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