mercredi 26 février 2020

Le 24 février, Iraj Harirchi vice-ministre iranien de la Santé a participé à une conférence de presse durant laquelle il semblait souffrir des symptômes du virus 2019-nCoV.




Au cours d’une conférence de presse à Téhéran avec le porte-parole du gouvernement Ali Rabii, Iraj Harirchi le vice-ministre iranien de la Santé, semblait souffrir des symptômes du virus, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. Il avait toussé plusieurs fois et paraissait transpirer face aux caméras.
“Le test sur Iraj Harirchi, vice-ministre de la Santé qui était sur les lignes de front face au coronavirus, s’est révélé positif”, avait annoncé précédemment sur Twitter Alireza Vahabzadeh, conseiller média du ministre de la Santé. (Lire ici)

On est presque étonné de voir un responsable politique être atteint par l’épidémie, tant on est habitués à voir les dignitaires passer à travers les malheurs qui affectent le peuple. Pour eux, pas de misère, pas de fuite d’eau dans la salle de bains, pas de panne électrique, pas de pénurie, pas de maladie. Ou presque ? Car si les pestes autrefois épargnaient les plus riches, c’est que ces gens-là ne sortaient pas de chez eux, protégés par des portes cloutées et des murs infranchissables. Aujourd’hui, on se doute bien que les milliardaires pétroliers ou du CAC40 font de même. Mais les responsables un peu moins hauts placés peuvent être infectés car ils vont au contact du peuple. Ce qui semble être le cas du vice-ministre de la santé. Quant au porte-parole du gouvernement qui est à côté de lui, il est clairement exposé à la contagion. Mais le ministre qui a délégué le vice-ministre et le porte-parole : est-il menacé ? 

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