Hommage à Claire Bretécher
Cette nouvelle m’a beaucoup attristé, sans doute autant que les petites jeunes qui avaient l’âge d’Agrippine en 1988. Moi, 15 ans plus tôt, j’avais l’âge des frustrés et je m’étais terriblement reconnu dans ces personnages velléitaires, affalés dans leurs sofas au point de n’en émerger que rarement.
Oui, les frustrés ont fait 68, mais voilà : on est en 1975… et là comment dire ? On a le sentiment que la jouissance, ça fatigue et qu’à trop jouir on ne jouit plus du tout.
- C’est ça : il y avait de la sociologie là-dedans, on était en présence des bobos alors même que le nom n’existait pas encore – mais il y avait aussi de la psy-quelque-chose, disant que la frustration était inévitable, qu’elle était pour le « jour d’après » ; sauf que là on était dans les années d’après.
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