1 - Punaises de lit : le gouvernement fait de l’infestation une cible prioritaire
Le sujet des punaises de lit mobilise désormais jusqu’au sommet de l’État. Le gouvernement lance ce vendredi une campagne d’information, avec un numéro (0806 706 806) et un site (stop-punaises.gouv.fr) dédiés. (Lu ici)
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2 - Coronavirus : un premier décès en Italie, une dizaine de villes ferment les lieux publics
Au moins onze villes du nord de l’Italie ont fermé des lieux publics en raison de soupçons de contamination concernant dix-sept personnes. L’OMS estime que la « fenêtre de tir » pour enrayer l’épidémie « se rétrécit ». (Lu ici)
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Le rapprochement de ces deux informations pour rappeler que l’invasion du pays reste une phobie très active à notre époque. Si autrefois ces invasions de parasites étaient un symbole assez transparent de la présence de migrants sur le territoire, il n’en va plus de même aujourd’hui : ces parasites indésirables sont bien pris pour ce qu’ils sont, et le fait que les gouvernements les pourchassent, montre simplement que le service du public est beaucoup plus sérieux qu’autrefois.
Reste que les migrants sont toujours pris pour des envahisseurs inassimilables qu’il convient de chasser… ou de détruire. Le terroriste abattu en Allemagne après avoir tué 11 personnes en témoigne (cf. notre Post d’hier). Il est quand même assez intéressant de noter que, dans tous les cas, la présence d’indésirables sur le territoire, dans nos maisons – voire même dans nos lits – représente un cas extrême de ce qu’il faut pourchasser et détruire. Nous sommes peut-être en présence d’un vieil atavisme, venus de notre lointaine préhistoire, lorsque l’humanité entière pratiquait le nomadisme et que le fragile et temporaire abri de la famille était le seul sanctuaire où pouvoir se reposer avant de reprendre le chemin de la migration. Trouver dans la steppe, immense à perte de vue, un rocher sous lequel se protéger a été alors très précieux et à défendre contre tous ceux qui viendraient en contester l’usage. Dans nos mentalités, nos maisons sont peut-être venues occuper dans notre cerveau la case où la caverne était jadis perçue comme l’asile vital pour la famille.
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